Française et Anglaise venue en Suisse en l’an 2000, j’habite en Chablais depuis 2018. J’y ai trouvé un sol fertile pour m’enraciner, j’y ai rencontré des êtres authentiques à qui je dois beaucoup.
Journaliste de formation, mais aussi écrivaine, j’aime les mots, et j’ai coutume de dire qu’ils me le rendent bien. Afin de devenir officiante laïque funéraire, je me suis formée chez Ceremoniæ, auprès de Sandra Widmer-Joly. Mais, en amont, j’avais déjà travaillé sur l’écoute active, le deuil, la psychologie, l’accompagnement de malades, plus par intérêt que dans un but précis. Petit à petit, les pièces du puzzle se sont connectées. Ainsi, lorsque j’ai découvert la profession, en novembre 21, il m’est apparu comme une évidence qu’elle intègrerait mon chemin.
Pour préparer une cérémonie, l’entretien avec les proches est primordial. Pendant cet instant privilégié, ces derniers évoquent des anecdotes, se souviennent de précieux moments partagés, parlent de leur relation à la personne défunte, y compris lors de passages douloureux ou épineux.
Mon oreille attentive écoute vos mots, vos émotions, vos demandes, d’abord avec le cœur, puis l’esprit se met en route. Chaque cérémonie est unique, à l’image de la femme ou de l’homme dont nous célébrons la vie. Elle se coconstruit avec toutes les parties prenantes.
Ensemble, nous imaginons un espace-temps singulier où des musiques, des discours, des photographies, des rituels, des lectures peuvent se parer de multiples couleurs. Un espace-temps respectueux des silences et des chagrins, mais aussi de l’énergie de la vie.